En PNL comme en hypnose, il existe un présupposé qui dit que " la carte n'est pas le territoire ".
Cette expression est empruntée au fondateur de la sémantique générale Alfred Korsybski.
- Le premier filtre est donc sensoriel. Il trie ce que nous percevons du monde extérieur, qui est nommé le filtre neurologique (visuel, audition, kinesthésie, odorat et gustatif).
- Le deuxième filtre est socio-culturel. Nos origines, notre passé, là où nous avons vécu, les rencontres que l'on a pu faire, notre religion etc… trie et organise notre façon de penser, afin que l'on en fasse une représentation qui puisse cadrer avec ces repères.
- Le troisième filtre est le filtre personnel. Il est propre à chacun de nous. Il est issu de nos expériences de la vie, de nos souvenirs, de nos apprentissages.
On avance que nous percevrions plus de deux milliards de fragments d'informations par seconde. Notre conscient ne peut en traiter qu'environ 7 simultanément, on fait donc le tri sur ce qui nous importe à ce moment précis.
Je suis assis devant mon ordinateur, je sens mes pieds sur le sol, je choisis de lire ce texte, écouter peut-être le bruit la maison, de la musique, penser à quelque chose que je dois faire… Mais très vite on se rend compte qu'on ne peut pas tout percevoir !
C'est un lien établi à tort.
Il suffit par exemple d'avoir un accident de voiture sur une route, pour penser que cette route est dangereuse. Pourtant elle est empruntée tous les jours et il n'y a pas d'accidents.
Cela consiste à associer ce que l'on perçoit, et en tirer une loi.
Toutes les routes sont dangereuses, conduire est dangereux…
La plupart des conflits relationnels proviennent de la confusion que nous faisons entre la carte et le territoire. Notre carte du monde est influencée par nos choix, nos perceptions et notre vécu. Nous avons donc tous une vision différente de notre environnement, et cela nous limite dans la vision du monde tel que d'autres personnes se l'on appropriés.
Il n'existe pas une bonne ou une mauvaise carte, ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas pour l'autre car chaque individu est différent. La seule quasi-vérité est que tout le monde a raison… et tort ! Il faut parfois savoir sortir de sa carte pour rentrer dans celle de l'autre, et comprendre le monde selon son point de vue. C'est la base d'une communication sincère et harmonieuse.